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La limace bleue

13 mars 2024

De légende à futuriste: sportives

La voiture de sport, symbole de progrès, de performance et de design, a connu une évolution remarquable au cours du siècle dernier. Des premiers démons de la vitesse aux merveilles technologiques d'aujourd'hui, le parcours des voitures de sport témoigne de l'ingéniosité humaine et de la quête perpétuelle de vitesse et d'esthétique. Cet essai explore les développements cruciaux, les modèles légendaires et les avancées technologiques qui ont façonné l'industrie des voitures de sport du début du XXe siècle à nos jours.

La genèse des voitures de sport remonte aux années 1920 et 1930, lorsque les constructeurs ont commencé à modifier les voitures de ville standard pour en améliorer les performances. Les premières illustrations telles que la Bugatti Type 35 et l'Alfa Romeo 8C ont démontré un mélange d'excellence en matière de design, de construction légère et d'élégance esthétique, établissant ainsi l'éthique fondamentale des voitures de sport : la performance combinée à l'attrait visuel. Ces automobiles ont été conçues à la fois pour la route et le circuit, offrant l'expérience exaltante de la course à l'automobiliste ordinaire.

La fin de la Seconde Guerre mondiale a marqué un tournant décisif pour les voitures de sport, les années 1940 et 1950 étant marquées par un boom de l'innovation et de la popularité. Des constructeurs comme Ferrari, Jaguar et Porsche ont fait leur apparition, fabriquant des voitures qui sont devenues synonymes de vitesse, de luxe et de prestige. La Jaguar XK120 et la Mercedes-Benz 300SL n'étaient pas de simples véhicules ; elles étaient l'affirmation d'une ambition technique, avec des caractéristiques telles que les freins à disque et l'injection d'énergie qui stimulaient leurs performances et faisaient progresser le marché des véhicules de sport.

Les années 1960 et 1970 sont souvent considérées comme l'âge d'or des voitures de sport, caractérisées par un style audacieux, des avancées techniques et un intérêt croissant de la part des consommateurs. Cette époque a vu la naissance de modèles célèbres tels que la Lamborghini Miura, la Ferrari Daytona et la Porsche 911, des voitures qui ont repoussé les limites de la vitesse, du design et du style. Cette période a également été marquée par l'essor de la "muscle car", la Chevrolet Corvette et la Ford Mustang offrant au grand public une version beaucoup plus accessible de la conduite à haut rendement.

Les années 1980 et 1990 ont été marquées par d'importantes avancées technologiques et une diversification du marché des voitures de sport. Le turbocompresseur, la transmission intégrale et l'aérodynamique avancée sont devenus plus courants, comme en témoignent des voitures telles que la Ferrari F40 et la Porsche 959. Ces décennies ont également vu l'essor des voitures de sport japonaises, telles que la Toyota Supra et la Mazda RX-7, qui offraient des performances élevées à un prix plus abordable, augmentant ainsi l'attrait de la voiture de sport.

La conversion du siècle a marqué le début d'une nouvelle période pour les voitures de sport, couverte par une technologie moderne de pointe et une évolution vers la durabilité. Les motorisations hybrides et électriques se sont généralisées, comme en témoignent des véhicules tels que la Porsche 918 Spyder et la Tesla Roadster, qui allient conscience écologique et performances globales étonnantes. Les progrès de la recherche scientifique sur les matériaux ont permis de créer des voitures plus légères et plus résistantes, tandis que la technologie numérique a transformé la dynamique de conduite d'une voiture grâce à des systèmes tels que les suspensions actives et la gestion dynamique de la stabilité.

Tout au long de leur développement, certaines voitures de sport ont transcendé leur statut automobile pour devenir des icônes culturelles, influençant la mode, le cinéma et les sports mécaniques. L'Aston Martin DB5, célèbre auprès de James Bond, et la Ford GT40, légende du Mans, en sont d'excellents exemples. Ces voitures ont non seulement défini la supériorité automobile, mais elles ont également capté la créativité du public, consolidant ainsi la place de la voiture de sport dans la culture populaire.

Malgré leur image attrayante, les voitures de sport sont confrontées à des défis, tels que les réglementations environnementales, l'évolution des préférences des consommateurs et l'essor de la technologie autonome. Cependant, le secteur continue de s'adapter, les constructeurs explorant les véhicules de sport électriques, les matériaux légers avancés et les conceptions aérodynamiques innovantes. L'avenir des voitures de sport dépend probablement d'une combinaison de tradition et d'innovation, en conservant le plaisir de conduire tout en adoptant des pratiques durables.

L'évolution des voitures de sport au cours du siècle dernier est une chronique fascinante de l'ingéniosité humaine, du développement technologique et de l'importance sociale. Des premiers prototypes aux merveilles de haute technologie d'aujourd'hui, les automobiles de sport n'ont cessé de repousser les limites de ce qui est possible sur quatre pneus. Elles incarnent un mélange unique d'art et d'ingénierie, d'enthousiasme et de précision, de tradition et d'innovation. Dans un avenir proche, le voyage des voitures de sport est loin d'être terminé, et de nouveaux chapitres doivent encore être écrits dans cette passionnante saga de vitesse, de style et d'esprit. L'attrait durable des voitures de sport dépend de leur capacité à s'adapter, à inspirer et à enthousiasmer, en veillant à ce qu'elles conservent leur place dans le paysage automobile pour les années à venir.

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24 janvier 2024

Environnement : Un Enjeu Vital et Sujet de Débat Sociétal

L'environnement est un élément central et vital de notre planète, essentiel à la vie sous toutes ses formes. Il fournit des ressources fondamentales telles que l'air, l'eau et la nourriture, et maintient les écosystèmes dont dépend notre survie. Toutefois, l'environnement est également au cœur de nombreux débats, car sa protection et sa gestion soulèvent des questions complexes et diverses. Cet essai aborde l'importance de l'environnement, les défis auxquels il est confronté et les différentes approches de sa protection.

L'Importance de l'Environnement

L'environnement est le fondement de la biodiversité et de la stabilité écologique de notre planète. Il joue un rôle crucial dans la régulation du climat, le cycle de l'eau, la purification de l'air et offre des habitats pour une multitude d'espèces. La santé de l'environnement a un impact direct sur la santé humaine, la sécurité alimentaire et la qualité de vie.

Les Défis Environnementaux

Les défis environnementaux auxquels nous sommes confrontés sont nombreux et complexes. La pollution de l'air, de l'eau et des sols, la déforestation, la perte de biodiversité, et le changement climatique sont parmi les problèmes les plus urgents. Ces problèmes sont souvent exacerbés par les activités humaines telles que l'industrialisation, l'urbanisation, l'agriculture intensive et la consommation excessive de ressources.

Le changement climatique, en particulier, est un défi environnemental majeur. Il est principalement causé par l'accumulation de gaz à effet de serre dans l'atmosphère, résultant de la combustion de combustibles fossiles et de la déforestation. Les impacts du changement climatique incluent la hausse des températures, l'élévation du niveau de la mer, et l'augmentation de la fréquence des phénomènes météorologiques extrêmes.

Débats autour de la Protection de l'Environnement

La manière de protéger et de gérer l'environnement est un sujet de débat intense. Les discussions portent sur la meilleure façon de concilier le développement économique avec la préservation de l'environnement. Les débats impliquent souvent des questions de politique environnementale, de responsabilité sociale des entreprises, et de participation citoyenne.

Différentes approches sont proposées pour la protection de l'environnement. Elles incluent la mise en œuvre de politiques réglementaires, le développement de technologies propres, la promotion de pratiques durables dans l'agriculture et l'industrie, et l'encouragement de la consommation responsable.

Conclusion

L'environnement est un sujet majeur de société, indispensable à la vie sur Terre et à la prospérité humaine. Sa protection est essentielle pour préserver les ressources naturelles et maintenir un équilibre écologique. Face aux défis environnementaux croissants, il est impératif d'adopter des approches innovantes et collaboratives pour assurer un avenir durable. La protection de l'environnement nécessite l'engagement de tous les acteurs de la société, des gouvernements et des entreprises aux citoyens, afin de garantir un héritage sain et viable pour les générations futures.

15 novembre 2023

Le parapente, une activité de plein air pour tous

Le parapente est un sport de voyage qui a capté la fascination des amateurs de sensations fortes du monde entier. Cette activité passionnante procure plus qu'une simple poussée d'adrénaline ; elle procure un sentiment de liberté unique que l'on ne peut éprouver qu'en s'élevant dans le ciel, sans être limité par les contraintes du monde terrestre.

La sensation commence au moment où l'on s'attache à l'appareil. Lorsque le vent qui souffle remplit la voûte et que vous commencez à monter, un sentiment de libération vous envahit. La terre se dérobe et vous vous apercevez que vous planez très facilement au-dessus du paysage. Soudain, vous ne vous contentez plus d'observer le monde, vous en faites partie, vous vous déplacez au gré des courants, le vent vous dictant votre trajectoire.

Au fur et à mesure que vous prenez de l'altitude, la planète diminue et votre point de vue change. À cette altitude, les préoccupations et les soucis quotidiens semblent sans importance. Vous pouvez être dans la minute, pleinement fourni, concentré uniquement sur le tempo du vent et les vastes étendues de ciel proches de vous. C'est une sorte de méditation, une rare possibilité de se déconnecter du chaos de la vie quotidienne et d'être simplement.

Le parapente offre également une perspective unique sur le monde d'en bas. Depuis les hauteurs, les zones métropolitaines et les communautés sont réduites à de petites versions d'elles-mêmes, les champs de carrière deviennent des taches de vert et de brun lumineux, et les rivières se transforment en de fines lignes bleues serpentant à travers le paysage. C'est une vue que peu de gens ont l'occasion de découvrir, et qui peut donner une nouvelle appréciation de la beauté de la planète Terre.

La sensation de liberté que procure le parapente va au-delà du physique. Il s'agit également d'une libération émotionnelle. En naviguant dans le ciel, vous apprenez à croire en votre instinct, à prendre des décisions à la volée et à vous adapter à des conditions changeantes. Cette expérience peut s'avérer très enrichissante, car elle renforce la confiance et la perception de soi.

En conclusion, le parapente n'est pas seulement un sport. C'est un voyage de découverte personnelle, un moyen de s'affranchir du quotidien et de toucher au sublime. Il vous permet de vous libérer de vos attaches terrestres, de goûter à la liberté des oiseaux et de voir le monde sous un nouvel angle. Une fois que vous aurez connu cette sensation de liberté, vous comprendrez pourquoi de nombreuses personnes sont attirées par le ciel. Il ne s'agit pas seulement de l'excitation, mais aussi du sentiment de libération, baptême en parapente Gap du changement de point de vue et de la joie pure du vol. Alors, attachez un parachute, passez le cap et embarquez pour un voyage qui changera votre perception de la liberté.

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4 octobre 2023

Le FMI refuse l'aide au Venezuela

Le 16 mars 2020, la chef du Fonds monétaire international (FMI) Kristalina Georgieva a écrit un article de blog sur le site Web du Fonds; il représente le genre de générosité nécessaire au milieu d'une pandémie mondiale. Le FMI est prêt à mobiliser sa capacité de prêt de 1 billion de dollars pour aider nos membres », a-t-elle écrit. Les pays ayant des besoins urgents en matière de balance des paiements "pourraient être aidés par la boîte à outils de réponse d'urgence flexible et à décaissement rapide du FMI". Grâce à ces mécanismes, le FMI a déclaré qu'il pourrait fournir 50 milliards de dollars aux pays en développement et 10 milliards de dollars aux pays à faible revenu à un taux d'intérêt nul.
La veille du jour où Georgieva a fait cette déclaration publique, le ministère des Affaires étrangères du gouvernement du Venezuela a envoyé une lettre au FMI demandant des fonds pour financer les systèmes de détection et de réponse du gouvernement »pour ses efforts contre le coronavirus. Dans la lettre, le président Nicolas Maduro a écrit que son gouvernement prend différentes mesures préventives et applique des contrôles stricts et exhaustifs pour protéger le peuple vénézuélien. » Ces mesures nécessitent un financement, c'est pourquoi le gouvernement se tourne vers votre honorable organisation pour demander son évaluation sur la possibilité d'autoriser le Venezuela à une ligne de financement de 5 milliards de dollars du fonds d'urgence de l'instrument de financement rapide.
La politique de Georgieva de fournir une assistance spéciale aux pays aurait dû être suffisante pour que le FMI fournisse l'assistance que le gouvernement vénézuélien avait demandée. Mais, très rapidement, le Fonds a décliné la demande du Venezuela.
Il est important de souligner le fait que le FMI a fait cette négation à un moment où le coronavirus avait commencé à se propager au Venezuela. Le 15 mars, lorsque le gouvernement du président vénézuélien Nicolas Maduro a envoyé la lettre au FMI, Maduro a rencontré de hauts responsables du gouvernement à Caracas. L'organisme pharmaceutique vénézuélien (CIFAR) et les sociétés vénézuéliennes de matériel médical ont déclaré qu'elles pourraient augmenter la production de machines et de médicaments pour endiguer la crise; mais, ont-ils dit, ils auraient besoin de matières premières essentielles qui doivent être importées. C'est pour payer ces importations que le gouvernement vénézuélien s'est adressé au FMI. Le refus du prêt punira directement l'appareil de santé vénézuélien et empêchera le Venezuela de s'attaquer correctement à la pandémie de coronavirus.
C'est la situation la plus grave que nous ayons jamais connue », a déclaré le président Maduro en mettant en place de nouvelles mesures. Le gouvernement vénézuélien a imposé une quarantaine nationale indéfinie et a mis en place - en s'appuyant sur l'autonomie locale (communes) - un processus de distribution de vivres et de fournitures essentielles. Toutes les institutions de l'État sont désormais impliquées dans leur contribution à l'aplanissement de la courbe «et à la rupture de la chaîne» de la contagion. Mais, en raison du refus du FMI, le pays aura plus de mal à produire des kits de test, des respirateurs et des médicaments clés pour les personnes infectées par le virus.
Venezuela et le FMI
Le Venezuela est un membre fondateur du FMI. Bien qu'il soit un État riche en pétrole, il est venu à plusieurs reprises auprès du FMI pour diverses formes d'assistance. Le cycle des interventions du FMI au Venezuela dans les années 80 et au début des années 90 a conduit à un soulèvement en 1989 qui a délégitimé l'élite vénézuélienne; c'est sur le dos des protestations populaires contre le FMI qu'Hugo Chávez a construit la coalition qui l'a propulsé au pouvoir en 1998 et qui a déclenché la révolution bolivarienne en 1999. En 2007, le Venezuela a remboursé ses dettes non remboursées tant au FMI qu'au Monde Banque; Le Venezuela a rompu ses liens avec ces institutions, dans l'espoir de construire une banque du Sud - ancrée en Amérique latine - comme alternative. Mais avant la création de cette banque, une série de crises a frappé l'Amérique latine, forcée par la chute des prix des matières premières.
L'économie du Venezuela dépendait des exportations de pétrole étranger pour générer les revenus nécessaires à l'importation de marchandises. Avec la chute des prix du pétrole est venue une attaque dirigée contre le Venezuela par un nouveau cycle de sanctions unilatérales des États-Unis. Ces sanctions ont empêché les compagnies pétrolières et les sociétés de transport de faire des affaires avec le Venezuela; les banques internationales ont saisi les avoirs du Venezuela dans leurs coffres (dont 1,2 milliard de dollars d'or à la Banque d'Angleterre) et ont cessé de faire des affaires avec le Venezuela. Ce régime de sanctions, encore resserré après que Donald Trump est devenu président des États-Unis, a profondément affecté la capacité du Venezuela à vendre son pétrole et à acheter des produits, y compris des fournitures pour son secteur de la santé publique.
Le FMI prend parti
En janvier 2019, le gouvernement américain a tenté un coup d'État contre le gouvernement du président Maduro. Il a choisi comme instrument Juan Guaidó, que les États-Unis ont nommé comme le président actuel du pays. Les banques américaines ont saisi à la hâte les actifs de l'État vénézuélien qu'ils détenaient et les ont remis à Guaidó. Puis, dans une démarche surprenante, le FMI a déclaré que le gouvernement vénézuélien ne serait plus autorisé à utiliser ses 400 millions de dollars en droits de tirage spéciaux (DTS), la monnaie du FMI. Il a déclaré qu'il avait pris cette mesure en raison de l'incertitude politique au Venezuela. En d'autres termes, en raison de la tentative de coup d'État qui a échoué, le FMI a déclaré qu'il ne prendrait pas parti »au Venezuela; en ne prenant pas parti », le FMI a refusé de permettre au gouvernement du Venezuela d'accéder à ses propres fonds. Étonnamment, le conseiller de Guaidó, Ricardo Hausmann, ancien président du comité de développement du FMI et chef de la Banque interaméricaine de développement, a déclaré à l'époque qu'il s'attendait à ce que lorsque le changement de régime se produise, l'argent sera à la disposition du nouveau gouvernement. C'est le FMI qui interfère directement dans la politique vénézuélienne.
Ni à l'époque ni aujourd'hui, le FMI n'a nié que le gouvernement de Nicolas Maduro soit le gouvernement légitime du Venezuela. Le FMI continue de reconnaître sur son site Web que le représentant du Venezuela au FMI est Simon Alejandro Zerpa Delgado, ministre des Finances du gouvernement de Maduro. L'une des raisons pour lesquelles il en est ainsi est que Guaidó n'a pas pu prouver qu'il avait le soutien de la majorité des États membres du FMI. Comme il n'a pas pu prouver sa position, le FMI - encore une fois extraordinairement - a nié au gouvernement Maduro son droit légitime à ses propres fonds et à emprunter sur les facilités fournies par le Fonds à ses membres.
Le FMI nie
Normalement, le FMI prend du temps lorsqu'il reçoit une demande de fonds. La demande doit être étudiée par les analystes, qui examinent la situation dans le pays et voient si la demande est légitime. Dans ce cas, le FMI a répondu immédiatement. Il a dit non.
Un porte-parole du Fonds - Raphael Anspach - ne répondrait pas à des questions spécifiques sur ce refus; en 2019, il avait également fait preuve de prudence en disant quoi que ce soit au sujet du refus d'accès aux 400 millions de dollars de DTS. Cette fois, Anspach nous a envoyé une déclaration officielle que le FMI a rendue publique. Le communiqué indique que, si le FMI est sensible à la situation difficile du peuple vénézuélien, il n'est pas en mesure d'examiner cette demande. » Pourquoi cela est-il ainsi? Parce que, selon le FMI, son engagement avec les pays membres repose sur la reconnaissance officielle du gouvernement par la communauté internationale. » Il n'y a, "dit le communiqué, aucune clarté sur la reconnaissance en ce moment".
Mais il y a de la clarté. Le FMI continue d'inscrire le ministre vénézuélien des Affaires étrangères sur son site Internet. L'ONU continue de reconnaître le gouvernement vénézuélien. Cela devrait être la norme officielle pour que le FMI prenne sa décision. Mais ce n'est pas. Cela prend la dictée du gouvernement américain. En avril 2019, le vice-président américain Mike Pence s'est rendu au Conseil de sécurité de l'ONU, où il a déclaré que l'ONU devrait accepter Juan Guaidó comme président légitime du Venezuela; il s'est tourné vers l'ambassadeur du Venezuela à l'ONU - Samuel Moncada Acosta - et a dit: Vous ne devriez pas être ici. » C'est un moment de grand symbolisme, les États-Unis agissant comme si l'ONU était leur maison et qu'ils pouvaient inviter qui ils voulaient.
Le refus du FMI de la demande de 5 milliards de dollars du Venezuela suit le sentiment de Pence. Il s'agit d'une violation de l'esprit de coopération internationale qui est au cœur de la Charte des Nations Unies.

5 juillet 2023

Le poivre noir indien : un goût audacieux

Le poivre noir, parfois appelé le "roi des épices", est apprécié depuis des siècles pour sa saveur aromatique et sa polyvalence en matière d'art culinaire. Originaire d'Asie, le poivre noir a une histoire riche, liée aux anciennes routes industrielles et aux échanges culturels. Dans cet article, nous explorerons les origines du poivre noir dans certaines parties de l'Asie et nous étudierons les caractéristiques et les différences particulières découvertes dans les principales régions où il est cultivé.

Le poivre noir (Piper nigrum) tire ses origines des abondantes régions de l'Asie du Sud-Est, en particulier de l'Inde et du Sri Lanka, où il est cultivé depuis plus de 2 000 ans. Ces régions bénéficient d'un climat chaud idéal, de pluies abondantes et d'un sol riche, ce qui crée les conditions idéales pour que les plants de poivre noir prospèrent. Historiquement, cette épice était un produit très prisé et jouait un rôle important dans le commerce du vin qui reliait les pays asiatiques aux pays européens, au Moyen-Orient et au-delà.

Différences régionales

1. Poivre noir des Indes : Connu pour son goût fort et puissant, le poivre noir de l'Inde est très apprécié dans les milieux culinaires. L'État du Kerala, situé sur la côte sud-ouest de l'Inde, est réputé pour son poivre de Malabar de première qualité. Le poivre de Malabar a un parfum particulier, caractérisé par des notes fruitées et terreuses. Il est récolté à la main, déshydraté à la lumière directe du soleil et soigneusement calibré, ce qui lui confère une saveur ronde et légèrement odorante.

2. Le poivre noir vietnamien : Le Viêt Nam est actuellement le premier producteur mondial de poivre noir, réputé pour la qualité de son résultat. Le poivre noir vietnamien offre un profil de saveur complexe, mêlant chaleur, douceur et pointes d'agrumes. Il est couramment utilisé dans la cuisine asiatique et ajoute un piquant original aux plats. Les agriculteurs vietnamiens utilisent des techniques de culture à la fois conventionnelles et modernes, ce qui contribue à la réputation et à l'importance monétaire de cette épice.

3. Le poivre noir d'Indonésie : L'Indonésie, en particulier l'île tropicale de Sumatra, est un autre producteur important de poivre noir. Le poivre indonésien est bien connu pour son goût saisissant et bien défini, généralement caractérisé par une teneur accrue en pipérine, poivre blanc de Kampot l'ingrédient responsable de la qualité de la chaleur de l'épice. Les diverses zones de culture du pays produisent différentes variétés de poivre noir, dont le célèbre poivre Lampong, qui offre une saveur vibrante avec une légère note sucrée.

4. Le poivre noir de Malaisie : La Malaisie abrite la région de Sarawak, bien connue pour sa production de poivre noir. Le poivre de Sarawak est très apprécié pour son arôme agréable, sa chaleur délicate et sa saveur équilibrée. L'épice est cultivée selon des méthodes conventionnelles et subit un séchage au soleil minutieux afin d'améliorer ses caractéristiques uniques. Le poivre noir de Malaisie est extrêmement recherché sur le marché mondial des épices et est considéré comme un choix gastronomique.

Le poivre noir, une épice légendaire originaire d'Asie, a fait son chemin dans les cuisines du monde entier, rehaussant de nombreux plats grâce à sa saveur inimitable. Comme nous l'avons vu, les principales régions productrices de poivre noir en Asie ont chacune leurs propres caractéristiques, ce qui ajoute du niveau et de la variété à cette épice bien-aimée.

De l'audacieux et robuste poivre indien de Malabar au sophistiqué et piquant poivre noir vietnamien, en passant par les variétés indonésiennes et malaisiennes piquantes et intenses, chaque région offre une expérience gustative unique. Les différences peuvent être attribuées aux variations du sol, du climat, des pratiques agricoles et des méthodes de traitement, qui jouent toutes un rôle dans le profil gustatif final du poivre.

L'examen des différences régionales du poivre noir nous permet d'apprécier le savoir-faire et les connaissances nécessaires à sa culture et à sa production. Cela nous rappelle l'histoire unique et la signification sociale de cette épice, en nous reliant aux voies commerciales historiques et à ceux qui ont travaillé sans relâche pour apporter ce goût exquis sur nos bureaux. La prochaine fois que vous prendrez la machine à moudre le poivre noir qui vous est familière, prenez le temps de savourer son arôme et de réfléchir aux différentes origines qui ont façonné son goût. Le poivre noir incarne véritablement l'essence de la cuisine asiatique et reste un ingrédient indispensable dans les cuisines du monde entier.

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26 mai 2023

L'importance de la philosophie de Machiavel en affaires

Niccolò Machiavelli (1469-1527) était un philosophe, homme politique et écrivain italien qui est peut-être le plus connu pour son guide "Le Prince". Dans cet ouvrage, Machiavel présente une vision sceptique de la politique, affirmant que les dirigeants doivent être prêts à utiliser tous les moyens nécessaires pour conserver le pouvoir. Bien que de nombreuses idées de Machiavel soient controversées, son approche peut être appliquée de nos jours.

La vision de Machiavel peut notamment être appliquée dans le domaine de la politique nationale internationale. Machiavel pensait que les dirigeants devaient se concentrer sur leur propre intérêt et faire tout ce qui est nécessaire pour conserver le pouvoir, comme utiliser la force militaire si possible. Aujourd'hui, plusieurs nations réagissent en fonction de leur intérêt personnel, et certaines s'engagent même dans des activités militaires concurrentielles pour protéger leur sécurité nationale. L'approche de Machiavel peut nous aider à comprendre pourquoi ces actions sont entreprises et comment elles sont justifiées.

Par exemple, un pays peut mener des activités militaires concurrentielles pour protéger sa propre stabilité nationale, même si cela implique de violer la souveraineté d'autres nations ou de causer des dommages à des civils inoffensifs. La philosophie de Machiavel peut nous aider à comprendre pourquoi ces mesures sont prises et comment elles peuvent être justifiées. De son point de vue, la principale préoccupation du dirigeant est la préservation de son pouvoir, ce qui peut l'amener à prendre des mesures jugées immorales ou contraires à l'éthique par d'autres.

Une autre façon d'appliquer la philosophie de Machiavel à la politique mondiale est de recourir à la diplomatie et à la négociation. Machiavel considérait que les dirigeants devaient être habiles dans l'art de la tromperie et de la manipulation, ce qui est souvent utile pour négocier avec d'autres nations dans le monde. Par exemple, un dirigeant peut utiliser des tactiques telles que le bluff ou la fausse piste pour obtenir un avantage dans les négociations, même si cela implique de tromper l'autre partie.

Le point de vue de Machiavel peut également être appliqué aujourd'hui dans le domaine de l'entreprise et de l'esprit d'entreprise. Machiavel pensait qu'un dirigeant devait être prêt à utiliser tous les moyens essentiels pour conserver sa force, y compris la tromperie et la manipulation. Dans le monde des affaires, de nombreux entrepreneurs et chefs d'entreprise utilisent ces mêmes stratégies pour obtenir un avantage concurrentiel. Ils peuvent avoir recours à des stratégies publicitaires agressives, participer à la fixation des prix ou manipuler les médias pour améliorer leur statut. Bien que ces tactiques puissent être controversées, elles sont souvent efficaces pour aider les entreprises à réussir.

La troisième façon dont l'approche de Machiavel peut être appliquée de nos jours concerne les relations personnelles. Machiavel pensait qu'un dirigeant devait être conscient des motivations et des intentions de ceux qui l'entourent et qu'il devait être prêt à recourir à la tromperie et à la manipulation pour préserver ses propres intérêts. Dans les relations individuelles, nous pouvons également avoir affaire à des personnes qui ne sont pas dignes de confiance et qui peuvent ne penser qu'à leur propre intérêt. En étant conscient de ces dynamiques, nous pouvons nous protéger et éviter de nous faire abuser.

Naturellement, il est important de savoir que le point de vue de Machiavel est controversé et que de nombreuses personnes peuvent être en désaccord avec ses suggestions. Certains diront que sa philosophie encourage des habitudes contraires à l'éthique et néglige le bien-être d'autrui. D'autres diront que les idées de Machiavel sont dépassées et qu'elles ne reflètent pas les réalités de la société moderne. En fin de compte, l'utilisation efficace de la vision de Machiavel dépendra des idéaux et de la pensée de chacun.

En conclusion, bien que la philosophie de Machiavel puisse être controversée, on peut encore trouver plusieurs façons de l'appliquer aujourd'hui. Qu'il s'agisse de politique internationale, d'entreprise et d'esprit d'entreprise, ou de relations individuelles, les idées de Machiavel peuvent nous aider à comprendre la dynamique du pouvoir et l'importance de la fascination personnelle. Bien qu'il faille aborder ces idées avec un regard critique, il est néanmoins utile d'explorer l'importance de la philosophie de Machiavel dans le monde moderne.

28 février 2023

Des Emirats au Cap

L'émirat d'Abu Dhabi sera le plus grand des 7 émirats qui composent les Émirats arabes unis (EAU). La métropole occupe à elle seule une île tropicale principale associée par de grands ponts empruntant le continent. En outre, il est lié par remplissage aux destinations de Yas et de l'île de Saadiyat, qui se transforment rapidement en zones de loisirs et de divertissement. Le premier type abrite le circuit de Yas Marina, Yas Waterworld et également les montagnes russes les plus rapides du monde à Ferarri World, car la deuxième option est destinée à être un centre sociétal de haut niveau. La pittoresque corniche d'Abu Dhabi est réservée depuis le quai de Mina à l'est et l'Emirates Palace à l'ouest. Les cabines personnelles (avec climatisation) sont le meilleur moyen de se rapprocher - il fait généralement trop chaud pour marcher. Seul un quart des habitants d'Abu Dhabi est en réalité composé de ressortissants des Émirats arabes unis; la grande majorité des habitants sont des expatriés d'Inde, du Pakistan, du Bangladesh, du Sri Lanka, des Philippines, de Grande-Bretagne et de toute la communauté arabe. Même si l'arabe est définitivement les mots formels sur cette page, la langue anglaise est largement parlée et comprise. L'Islam est la foi formelle. Commençant par une visite de la magnifique mosquée Sheikh Zayed, le couronnement d'Abou Dhabi, passez du temps à profiter du style magnifique de l'étonnant marbre de couleur blanche délicatement lacé de fleurs et de vignes, bien avant de rejoindre un voyage guidé gratuit qui se termine en utilisant une session de questions et solutions tout à fait disponible pendant que les visiteurs du site s'assoient autour des tapis et des tapis les plus importants au monde sous l'un des nombreux lustres les plus importants au monde. Plus tard, Le Cap flâner dans le très somptueux motel Emirates Palace et déguster un cappuccino mousseux garni de véritables flocons de métaux précieux. Abu Dhabi fait face au golfe Persique au nord sur environ 280 kilomètres (450 km). Le littoral désolé compte de nombreuses régions de sabkhah («marais salé») et de nombreuses petites îles au large. Abu Dhabi est limitrophe du Qatar (côté ouest), de l'Arabie saoudite (au sud) et d'Oman, anciennement Muscat et Oman (est). En interne, il entoure à moitié Dubaï et a une courte frontière avec Al-Shariqah. Considérant que le 18ème siècle le clan Al bu Falah des Banu Yas a été autour en force; leur tout premier siège est dans le quartier de retraite de Liwa (Al-Jiwa?). En 1761, ils ont découvert des puits d'eau potable sur le site Web du village d'Abu Dhabi sur le littoral, et ils y ont construit leur siège social à partir de 1795. En raison du fait que les concurrents conventionnels d'Abu Dhabi étaient les pirates Qawasim de Ra? S al-Khaymah et Al -Les cheikhs de Salariqah et aussi depuis que les pirates avaient été violents pour le sultanat de Mascate et d'Oman, les dirigeants d'Abu Dhabi se sont initialement alliés seuls avec tout le sultanat. À partir du 19ème siècle, néanmoins, des problèmes territoriaux se sont développés impliquant Abu Dhabi, Muscat et Oman, et le pouvoir croissant des Wahhabites de Najd, ancêtres de votre dynastie au pouvoir actuelle, l'Arabie saoudite. Ces affrontements ont conduit à des querelles de bord, la plupart néanmoins non réglées.

18 janvier 2023

Identifier les terroristes

De même, les groupes armés non-Peuls, organisés en milices, sont assimilés par la population peule (et par les médias) aux «Dozos» (dont le nom est parfois prononcé «Donzo», «Donso» ou «Doso»). Rappelons que les Dozos sont des confréries traditionnelles de chasseurs possédant des connaissances approfondies de la pharmacopée et des espèces animales. Ils sont redoutés pour leurs pouvoirs mystiques.
Des faux djihadistes en quête de soutiens
Dans cette zone géographique, le royaume théocratique du Macina a émergé au début du XIXe siècle sous le commandement de Sékou Amadou Barry. Les Peuls y ont exercé une forme d'hégémonie ethno-religieuse dans les régions actuelles de Ségou, Mopti et Tombouctou (Mali) au début du XIXe siècle à son milieu. Localement, ces communautés sont souvent présentées comme étant les champions de l'islam: le djihadisme en effet été un facteur primordial dans l'installation des Peuls à travers l'Afrique de l'Ouest, principalement durant les XVIIe et XIXe siècles. Ainsi, il est généralement admis par leurs voisins que les Peuls sont des héritiers de la tradition djihadiste.
Les djihadistes ont su exploiter cette idée à leur profit. À partir de janvier 2015, les attaques se multiplient dans cette zone qui retenait jusqu'alors peu l'attention des observateurs. Un nouveau mouvement fondamentaliste islamiste armé, le Front de Libération du Macina (FLM), annonce alors sa volonté d'instaurer la loi islamique, la charia, au centre du Mali, se réclamant de cet ancien royaume théocratique.
En avril 2015, le FLM attaque les mausolées des héros du djihad du XIXe siècle, mettant en cause ce qu'ils dénoncent comme un culte impie des ancêtres. Le leader du FLM, Amadou Kouffa, assure, dans des prêches devenues viraux, que si Sékou Amadou Barry était vivant, il aurait condamné le culte n'a pas fait l'objet… Cet épisode a convaincu les élites locales - religieuses ou non, descendantes des Barry ou ayant été associés à leur règne - ils ne pouvaient pas reconnaître les groupes armés aux mœurs et aux messages étrangers à leur tradition
Le péril peul, une construction
Un fonctionnaire malien confiait, au début de l'année 2018, que le Fulfulde, la langue peule, était la langue principale du recrutement des djihadistes et que ces derniers comptaient sur la loyauté des Peuls envers le djihadisme historique pour gagner leur adhésion. Mais jusqu'à présent, aucune étude sérieuse ne prouve que cela soit vrai. Nous avons affaire à un récit globalisant construit à partir de stéréotypes.
La majorité des sociétés locales (peule et non peule) est composée de castes socio-professionnelles se distinguant les unes des autres par leur spécialisation. Les Peuls habitant dans les régions placées sous la coupe des djihadistes au Mali vivent du pastoralisme. Ainsi, il existe de très nombreux Peuls qui ne sont pas issus de castes cléricales, bien qu'ils entretiennent souvent des alliances matrimoniales avec elles.
En se présentant comme proches des Peuls, les mouvements djihadistes cherchent ainsi à polariser les communautés et à légitimer leur position en tant que défenseurs des communautés locales, présentés comme leurs prétendus alliés naturels. L'idée d'un péril djihadiste sur la Macina, et au-delà, continue à se propager dans la région. Pourtant, le nombre de djihadistes au centre du Mali est difficile à évaluer.
L'autodéfense n'est pas le djihadisme
Cet amalgame crée les conditions d'une révolte des Peuls soumis à des vagues d'arrestations, de meurtres et d'intimidations par des milices questions de communautés voisines et des fonctionnaires de l'État maliens, eux-mêmes mus par la peur, la soif de vengeance ou la volonté d'affirmer leur légitimité en attaquant des boucs émissaires.
De nombreuses cellules qualifiées de «djihadistes» sont, en réalité, des milices peules. Cela ne rend pas moins violentes ni moins meurtrières, mais cela donne un point de vue différent sur leurs stratégies et leurs objectifs. L'autodéfense peut apparaître comme un outil de terreur, sans qu'il soit directement lié au djihadisme.
Toutefois, certains groupes peuls se revendiquent eux aussi comme «djihadistes» avec l'idée de tirer parti de la puissance du terrorisme pour instiller la peur et se montrer menaçant face aux autres groupes armés. Ce subterfuge ne semble pourtant pas très efficace pour ce qui est du recrutement: la spirale de la peur et de l'angoisse conduisent plutôt les civils à faire profil bas, et à la polarisation et la violence entre acteurs armés. Les populations civiles non-Peules du centre du Mali, notamment de la zone du delta du fleuve Niger, vivent sous le régime d'un quasi-blocus et dans la peur des milices d'autodéfense autoproclamées, dont les liens avec les djihadistes ont posé la question .
Ces milices sont en effet soupçonnées d'avoir, au minimum, reçues des armes et des munitions de la partie des djihadistes. Des morts et des pillages sont attribués. Mais en l'absence de l'État malien et des membres de la force onusienne au Mali (la Minusma) dans ces zones, il est difficile d'obtenir un bilan réel de leur action.
Des faux dozos en quête de légitimité
Pour leur part, les Dozos ne constituent pas une caste. Il s'agit d'une catégorie sociale (non héréditaire) à laquelle peuvent se rallier ceux qui s'initient. Pour entrer dans leur confrérie, il faut en effet suivre un certain nombre de rites traditionnels. L'adhésion aux groupes dozos traditionnels n'est donc pas accessible au tout-venant. Elle résulte d'un long processus ésotérique que seuls les hommes peuvent réussir.
Dès lors, l'apparence et le nombre de Dozos autoproclamés au centre du Mali sont trompeurs. Les groupes armés du centre du Mali, parés de grigris et de vêtements traditionnels, renvoient à l'imagerie classique sur les Dozos. Pourtant, là où ces derniers ont utilisé des fusils antiques, ces prétendus «chasseurs» utilisent des Kalachnikovs et se déplacent dans des automobiles (dont une grande partie possède des plaques d'immatriculation ivoiriennes). Il est clair que tous ces «chasseurs» ne sont pas des Dozos. De même, tous les miliciens non-Peuls ne sont pas des Dozos. Des milices se sont certifiés présentés comme tels afin de pouvoir bénéficier du soutien des groupes armés non-Peuls du centre du Mali. Mais à l'heure qu'il est, il reste difficile de déterminer avec précision qui sont ces Dozos présents dans le centre du Mali, et les objectifs qu'ils poursuivent.
La crainte de représailles exercée par divers groupes armés (milices issues de toutes les communautés, djihadistes, Dozos) et la peur de ne plus bénéficier d'une forme de protection conduisent souvent les civils non-Peuls (tels que les Bambaras et les Dogons) à considérez les chasseurs dozos comme une violence nécessaire.
Des chasseurs dozos au Burkina Faso (ici en 2003). Folonzo / DR, CC BY-SA
Ou, les violences commises par les groupes «non-djihadistes» sur les Peuls sont généralement attribuées aux «Dozos». Au point que cette dénomination est devenue synonyme de milices luttant contre les «djihadistes». De ce fait, les «Dozos» apparaissent, de plus en plus, comme des ennemis des Peuls. Le projet d'un nettoyage ethnique anti-peul est même apparu dans des messages vocaux viraux produits par ces prétendus «Dozos».
L'abus du terme «dozo» est sans doute lié à la similitude phonétique avec l'ethnonyme «Dogon» pour les personnes ne comprenant pas les langues ou le contexte culturel local. De nombreux journalistes ont ainsi employé comme synonymes le terme «Dozo» - «Donzo» pour désigner des «milice dogons». Comme au sein des groupes peuls et bambaras, les milices issues des communautés dogons existent bel et bien.
Les civils ciblés en priorité par les Dozos, plutôt que les djihadistes
Bien que dans les pays voisins, comme en Côte d'Ivoire, des milices dozos (parfois peu respectueuses de la tradition) sur la défense des civils en période de troubles, rien ne laisse penser que ces Dozos «modernes» agissent à la demande des communautés.
Ériger les Dozos en ennemis naturels du djihadisme et de la violence intercommunautaire est très risqué. Jusqu'ici, les groupes armés de chasseurs ont en effet opéré en attaquant uniquement les civils, jamais les djihadistes. Ils ciblent les communautés peules en priorité. Des tueries cérémonielles leurs sont attribuées, sans preuves concluantes.
Une certitude, en revanche: ces groupes ont bien semé la désolation dans le centre du Mali depuis le début de l'année 2017. Des villages entiers ont été incendiés, notamment dans la région de Mopti, des clans entiers ont été expulsés.
Une guerre pour la légitimité
En définitive, les «faux djihadistes» et les «faux dozos» établissent une forte tension et une polarisation autour des identités locales. Ils ont contribué aux manifestations d'hostilité de plus en plus enracinées dans les récits identitaires des communautés. Certains affirment ainsi que les Peuls sont, en réalité, des djihadistes depuis des siècles, que les voisins des Peuls les détestent et s'allient à tout groupe étranger pour tenter de les expulser.
Les «vrais» djihadistes soutiennent ces tensions et mettent en grande difficulté l'autorité du gouvernement malien. En tant que tels, les djihadistes et tous les criminels créés du chaos, car ils peuvent non seulement affirmer leur présence, mais aussi exploiter davantage les populations vulnérables, notamment en obligeant régulièrement à payer des rançons et des impôts.
Au final, les allégeances et les récits officiels des groupes armés sont souvent déconnectés de leur activité au quotidien et de leur visibilité réelle auprès des civils. Cette manifestation reste d'ailleurs à démontrer. Les «âmes» des civils et la légitimité de parler dans leur nom sont des débouchés qui permettent aux groupes armés d'élargir leur mandat.

14 octobre 2022

Etre en forme pour piloter une Formule 1

Imaginez, si vous le voulez bien, le mâle alpha moderne, stage F1 Magny Cours que nous appellerons Nick. Il est assis sur le canapé de son salon et regarde la Formulation 1 le dimanche matin. Il a une bière dans la main droite et un paquet de chips dans la main gauche, la colère monte alors que son pilote préféré vient de percuter le mur avec sa voiture à 160 mph. Sa réaction initiale sera une réaction d'exaspération et il est fort probable qu'il hurlera des injures en direction de son téléviseur, laissant entendre que ce conducteur est "inutile" et que notre mâle alpha serait capable de faire beaucoup mieux.

Bien joué Nick, je ne suis personnellement pas d'accord pour dire que l'on pourrait faire mieux et pour cette raison.

Un impact à cette vitesse, 160 mph (environ 257 kmph) comme pour Heikki Kovalainen en Espagne cette année, fait décélérer la voiture avec une force de 26G, c'est-à-dire 26 fois votre poids corporel. Maintenant, pensez à ceci, sa cage thoracique est statique en raison du harnais à cinq points qu'il portait. Les organes de votre corps sont-ils attachés ? Absolument pas, ils continuent à se diriger, frappant l'intérieur de votre cage thoracique à 160 mph. C'est suffisant pour tuer notre homme alpha en un instant. Désolé Nick, vous avez fait de votre mieux.

Cependant, ces pilotes de F1 ne sont pas des gens ordinaires, ce sont des êtres extrêmement humains qui poussent leur corps à des limites très élevées pour leur intérêt. Ils suivent des programmes d'entraînement et des régimes rigoureux pour maintenir un niveau de forme physique tel que, si ce type d'accident devait se produire, ils auraient une plus grande probabilité de survie. Ce n'est pas seulement la survie qui est certainement à l'esprit, mais passer par une seule course est une tâche en soi pour tout corps humain. Dans ce billet, je vais tenter d'expliquer ce qu'il faut pour être un pilote de Formule 1. Vous pourriez être surpris.

Lorsque nous prononçons le mot athlète, nous pensons à des hommes et des femmes en costume qui sont capables de courir vite, de frapper fort, de tenir plus longtemps et qui sont généralement au sommet de leur forme physique. La raison principale pour laquelle j'ai choisi les pilotes de F1 pour ma revue est de révéler que l'étoffe d'un excellent athlète provient non seulement de votre corps, mais aussi de vos pensées.

Je pense que cela est parfois négligé lorsque les gens regardent ces gars qui risquent leur vie plusieurs jours par semaine pour leur passion et notre divertissement. On oublie qu'ils sont, dans l'ensemble, probablement beaucoup plus en forme que l'athlète moyen. Cela a peut-être été prouvé cette semaine lorsque Jensen Switch, un automobiliste de Honda, a terminé un triathlon en 2 heures, 22 minutes et 43 secondes. Il s'agissait d'une épreuve de distance olympique comprenant 1 500 m de natation, 42 km de vélo et 10 km d'arrivée. Terminer dans ce temps, alors que le record olympique est de 1:48:24, est assez impressionnant si l'on considère que son travail consiste à "s'asseoir dans un véhicule et pousser". Pensez-vous que notre mâle alpha Nick pourrait faire aussi bien pour s'approcher à moins de 35 minutes du record olympique sur cette distance ?

Ils se concentrent sur ces parties pour permettre à leur corps d'endurer pendant au moins 90 minutes des vitesses allant jusqu'à 200 mph (322 kmph) et des facteurs G latéraux/longitudinaux de 5G, à moins qu'ils ne s'écrasent, auquel cas c'est beaucoup plus comme décrit précédemment.

Décortiquons maintenant, partie du corps par partie du corps, les raisons pour lesquelles je pense que les pilotes de Formulation 1 sont souvent négligés alors qu'ils sont probablement les joueurs les plus incroyables du monde et qu'on semble toujours les oublier.

Les pilotes doivent tenir la distance les jours de course, il n'y a pas de pause où ils peuvent sortir du véhicule et se rafraîchir. Ils ne peuvent pas aller sur le banc de touche pour prendre une boisson à un entraîneur et ils n'ont jamais droit à une mi-temps ou à un temps mort. Pour les propriétaires de voitures de F1, il s'agit d'une endurance physique continue pendant toute la durée de la course, qui, comme je l'ai déjà dit, peut durer jusqu'à deux heures.

L'être humain moyen, c'est-à-dire vous et moi (à moins que Lewis and Co. ne lise ceci), a un rythme cardiaque au repos de 70 bpm. Nos pilotes ont généralement un rythme cardiaque au repos d'environ 45-50 bpm, qui augmente rapidement au moment de la course.

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7 septembre 2022

Le problème de la pollution en Chine

De nombreuses villes chinoises ont des niveaux de pollution atmosphérique notoirement élevés. Compte tenu de son contrôle étroit sur les médias, le gouvernement chinois exerce un degré élevé de contrôle sur les informations publiques sur la qualité de l'air. Cette colonne explore l'incitation du gouvernement à minimiser la gravité des pics de pollution. Les ménages qui dépendent exclusivement des médias publics adoptent moins de comportements d'autoprotection. Cela pourrait entraîner des coûts de santé publique substantiels à long terme qui auraient autrement pu être évités.
Les villes chinoises sont devenues réputées pour leurs niveaux extrêmement dangereux de pollution de l'air. Ce n'est pas surprenant - de nombreux pays en développement subissent une dégradation de l'environnement à mesure qu'ils s'industrialisent, et des villes comme Delhi, Le Caire et Karachi sont encore plus polluées que les villes chinoises (OMS 2014). Les phases initiales de développement impliquent généralement une urbanisation rapide avec une forte pression sur les centres métropolitains, qui, associée à peu de réglementation environnementale, peut naturellement conduire à une augmentation des niveaux de pollution (Dasgupta et al 2002).
Pour la population urbaine de la République populaire de Chine, cependant, le problème de la pollution de l'air est particulièrement difficile, car le gouvernement exerce un contrôle étroit sur l'économie et les médias, et donc non seulement sur la réglementation de la pollution, mais aussi sur l'information du public concernant l'air qualité. Tous les principaux médias en Chine appartiennent au gouvernement (Shleifer et al 2003) et le pays est parmi les pires en termes de liberté des médias - se classant 176e sur 180 pays (Indice mondial de la liberté de la presse 2015). De plus, les informations sur la pollution de l'air sont difficiles à acquérir individuellement - la collecte de données est coûteuse et nécessite une technologie (moniteurs) et des connaissances (recherche épidémiologique) spécialisées. La visibilité seule n'est pas suffisante pour déterminer quand des pics de pollution dangereux se produisent, car il existe de nombreux autres facteurs de confusion tels que l'humidité ou la vitesse du vent qui contribuent aux changements de visibilité. Pour cette raison, la majorité de la population chinoise dépend exclusivement du gouvernement pour obtenir des informations sur la pollution. Une fraction beaucoup plus petite de la population peut avoir accès à d'autres informations via d'autres sources (par exemple étrangères) accessibles sur Internet. Il est intéressant d'examiner comment ces deux parties de la population se comparent.
Dans un article récent, nous explorons comment un gouvernement contrôlant les niveaux de pollution et les médias biaiserait l'information, afin de garder la population satisfaite de travailler dans des villes polluées (Ravetti et al 2015). D'autres articles ont déjà trouvé des preuves que les gouvernements peuvent manipuler stratégiquement l'information pour induire des réponses populaires spécifiques (Michalski et Stoltz 2013). Dans notre travail, nous soutenons que, si une grande partie des ménages s'appuie sur le signal du gouvernement pour mettre à jour leurs attentes en matière de pollution, il peut être optimal pour le gouvernement d'introduire un biais à la baisse dans les informations, déclarant que l'air est plus pur qu'il ne l'est vraiment. . De plus, le biais devrait être plus fort lorsque le signal est moins bruyant et lorsqu'il peut avoir un effet plus fort sur les croyances des gens. Nous explorons ces idées dans le contexte de l'information sur la qualité de l'air à Pékin, en examinant le modèle de divergence entre les nouvelles officielles chinoises, par rapport à celle émanant de l'ambassade des États-Unis dans la même ville.
Informations sur la qualité de l'air
Des recherches récentes ont montré que les rapports officiels sur la pollution de l'air en Chine semblent biaisés (Andrews 2008, Chen et al. 2012, Ghanem et Zhang 2014). Dans notre étude, nous trouvons des preuves supplémentaires que le signal d'information du public à Pékin est manipulé afin d'influencer les attentes des gens, et que cela a des conséquences directes sur la réponse comportementale des ménages aux pics de pollution. Nous comparons les informations quotidiennes officielles publiées par le ministère chinois de la protection de l'environnement et celles fournies par l'ambassade des États-Unis à Pékin sur son compte Twitter horaire. L'écart entre les deux sources d'information est assez frappant (voir Fig. 1 pour un instantané d'une courte période) et nous constatons que ce n'est pas une coïncidence - le signal chinois est systématiquement d'autant plus faible que la pollution augmente, et semble également être biaisé spécifiquement pour influencer la façon dont les ménages perçoivent les effets de la pollution de l'air sur la santé.
Comment les informations sur la pollution sont-elles généralement communiquées ? La plupart des pays - y compris la Chine - adoptent une classification simple, avec un code couleur qui cartographie l'indice de concentration des polluants en conséquences potentielles sur la santé. Le tableau 1 illustre comment ces informations ont été codifiées au cours de notre intervalle de données (2008-2013). En fin de compte, du point de vue du grand public, ce qui compte n'est pas une valeur spécifique de l'indice de la qualité de l'air (IQA), mais si la pollution d'un jour donné est « verte », « jaune », etc.
Ces catégories sont cruciales si le gouvernement se préoccupe de la perception de la pollution. En effet, nous constatons que le biais à la baisse devient plus important autour des seuils entre les différentes catégories de qualité de l'air. En particulier, lorsque la pollution de l'air franchit le seuil entre les régions vertes et jaunes (c'est-à-dire à 100 points) et entre les régions orange et rouge (c'est-à-dire 300 points), le biais négatif dans l'annonce officielle de la qualité de l'air augmente considérablement. Cette manipulation génère un impact sur la perception des risques de pollution par les populations beaucoup plus fort qu'un changement similaire de valeurs intermédiaires. Cet effet est significatif et robuste à différentes spécifications de séries chronologiques, et il indique donc une réduction spécifique de l'alarme publique et de la sensibilisation à l'exposition à la pollution.
D'autres articles ont souligné qu'il peut également y avoir des incitations politiques explicites pour que les responsables publics écartent les informations du seuil de 100 dans l'indice, car les villes reçoivent une mention spéciale si elles parviennent à atteindre un grand nombre de «journées du ciel bleu» (AQI<100 ) au cours d'une année donnée (Andrews 2008). On constate ici que ce n'est peut-être pas le seul effet, car un autre seuil est également significatif, celui qui sépare une pollution modérée/forte d'une alerte sanitaire complète (IQA de 300). Ainsi, il semble que la manipulation de la perception populaire de la pollution de l'air puisse être un déterminant supplémentaire important du biais.
Réponse des ménages à la pollution et informations sur la pollution
Alors, comment ces distorsions de l'information affectent-elles la réponse des ménages qui dépendent des médias contrôlés par le gouvernement ? Nous avons mené une enquête auprès des ménages dans différents quartiers de Pékin, afin d'examiner les sources d'information utilisées par les ménages et leur lien avec leur comportement lors des pics de pollution. Les coûts associés à la pollution de l'air sont assez importants dans notre échantillon, avec une dépense annuelle moyenne en frais médicaux, médicaments et manque à gagner de plus de 3000 yuans, soit près d'un mois de salaire moyen. Les familles devraient donc être très soucieuses de protéger leur santé de la pollution de l'air. Cependant, la majorité des ménages utilisent encore les sources d'information traditionnelles (radio, TV, journaux) et beaucoup déclarent que celles-ci leur suffisent pour connaître les pics de pollution. Nous examinons si ces personnes - qui s'appuient sur des sources d'information contrôlées par le gouvernement et les perçoivent comme adéquates - sont moins sensibles aux pics de pollution. Nous recueillons des données sur plusieurs comportements d'autoprotection différents - annulation d'activités de plein air, port d'un masque facial, changement de moyen de transport, réalisation de bilans de santé préventifs et utilisation d'un purificateur d'air. Nous constatons que, pour plusieurs stratégies à court terme telles que celles décrites ci-dessus, les ménages s'appuyant sur des informations officielles étaient moins susceptibles d'adopter des mesures d'autoprotection lors des pics de pollution. L'une des principales conséquences de la désinformation du public réside dans l'incapacité des ménages à savoir quand se protéger contre les dommages pour la santé.
La gestion des biens environnementaux publics dans les pays en développement est toujours difficile, car la priorité essentielle est la croissance et la réduction de la pauvreté, plutôt que la protection de l'environnement. La Chine, cependant, fait face à une autre difficulté - son gouvernement est incité à désinformer le public sur les risques de pollution, plutôt que d'avertir les gens des pics de pollution. Actuellement, le Parti communiste chinois semble préférer maintenir la majorité de la population relativement désensibilisée à l'ampleur du problème de la pollution, au prix de sacrifier une partie de la capacité individuelle à répondre aux risques de pollution. À long terme, cela entraînera des coûts de santé publique inutiles.

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