Dans un monde populiste

Je n'ai jamais compris pourquoi les Etats-Unis faisaient tellement. Parce que lorsqu'on regarde l'actualité, ça ne donne pas spécialement envie de s'y installer. Récemment, j'ai discuté des élections américaines avec un new-yorkais. Nous avons en particulier parlé de Ted Cruz, un évangéliste pur et dur, qui cuit également son bacon sur sa mitraillette dans un spot de campagne. Lors de cette discussion, j'ai assuré que nous n'avions pas de candidat de ce genre en France. Certes, nous avons bien eu un Jacques Cheminade qui comparait la réforme de la santé d'Obama comme un crime contre l'humanité, mais il y a une différence de taille : son score à lui était inférieur à 1% ! Pour autant, avec un peu recul, je me dis que la France est sur la même pente glissante. Car ce qui ressort clairement de ces élections : l'establishment. En résulte que ce sont des gens comme Ted Cruz qui remportent des voix : des outsiders qui prônent le renversement du modèle actuel. De notre côté, c'est Marine Le Pen qui remporte les suffrages. Dans les deux cas, un changement similaire est en cours : le peuple ne supporte plus les politiques classiques. Ce phénomène n'est pas neuf. C'est un peu comme un tsunami qui aurait commencé comme une simple vaguelette. Peut-être que ça a commencé il y a une quarantaine d'années. Les crises économiques, les abus de certains, la montée du chômage.. Pendant ce colloque à Londres, un participant a décrit ce rejet comme un danger pour la démocratie. Mais je trouve que c'est un point de vue catastrophiste. D'après moi, cela fait à mes yeux partie d'un cycle naturel qu'on retrouve dans toute démocratie.Pour plus d'informations, allez sur le site de de l'organisateur du séminaire incentive à Londres et trouvez toutes les informations.