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La limace bleue
14 avril 2015

Ne plus acheter de dette Grècque

L’État grec se finance en émettant des obligations à court terme ; mais comme plus personne n’en veut, seules ses banques privée en achètent. Elles en déposent ensuite une partie à la Banque centrale de Grèce en échange de liquidités d’urgence. Alors d’un côté, trèèèès courtermiste, la BCE a raison : c’est très dangereux pour les banques. Mais d’un autre, cela va garrotter le gouvernement grec, qui n’aura que 2 solutions : ou tout céder à l’UE, et dans les grandes largeurs ; ou bien quitter l’euro, et tout faire péter. Ils sont donc trèèès joueurs à la BCE là – et ça en est fascinant, de mettre une pression folle, faisant fi de contraintes politiques de base sur quelqu’un qui peut vous détruire. Ou bien ils savent que Syriza n’est qu’une grosse baudruche… À suivre donc – parce que dans ces conditions, cela ne va pas durer très longtemps… La Banque centrale européenne estime que la dette du pays fait peser un risque sur les établissements financiers grecs, a indiqué mercredi à l’AFP une source au fait du dossier. Or, ces derniers permettent à Athènes de se maintenir à flot financièrement… La BCE, chargée depuis novembre 2014 de la supervision des banques européennes en sus de son mandat de politique monétaire, met désormais la pression sur les établissements financiers grecs. Elle s’émeut du “risque que le bilan (des banques grecques) soit plombé par des actifs de mauvaise qualité”, a expliqué une source au fait du dossier à l’AFP, mercredi 25 mars. L’institution a intimé aux banques “de ne pas augmenter leur risque” dans une “communication” cette semaine. Elle leur demande notamment d’arrêter d’acheter de la dette d’Athènes.”C’est quelque chose à prendre au sérieux”, de la part des banques, a précisé la source, qui s’exprimait sous couvert d’anonymat. Le Financial Times et le Wall Street Journal avaient auparavant fait état d’une lettre envoyée mardi 24 mars aux banques hellènes. La BCE n’a pas commenté ces informations. C’est principalement auprès des banques grecques qu’Athènes écoule les bons du trésor émis à intervalles réguliers, qui lui servent à rembourser les précédents et à se maintenir à flot financièrement, alors que les caisses de l’Etat sont presque à sec. Mais la dette grecque est considérée comme un investissement “pourri” par les agences de notation.

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